Le refuge.
Je sais dans la montagne un refuge perdu
Qui se mire à l'eau claire des lacs verts d'Orgélu
Ouvert aux quatre vents, aux montagnards perdus
Dans la brume et la neige, comme un port de salut.
Qu'il fait bon s'endormir au refuge le soir.
Près du feu qui s'éteint au pays des isards.
Je sais dans la montagne un refuge perdu
Entouré d'asphodèles, de sapins chevelus.
Une histoire d'amour a commencé là-bas,
Quand une nuit d'octobre j'y ai dormi près de toi.
Ton cœur est mon refuge et tes yeux sont pour moi.
Ces lacs verts où se mirent mon bonheur et l'amour
Et dans ma solitude, j'y viens chercher souvent
Un sourire qui rassure, un regard apaisant